Le français : du collège au lycée, une matière en pleine évolution8 min read

Surnommé la langue de Molière, le français est considéré comme l’une des plus belles langues au monde, mais aussi comme l’une des plus difficiles. Discipline à part entière dans les collèges et lycées français de l’étranger, elle a connu de nombreux changements à la faveur de la réforme Blanquer. Explications. 

Évalué en fin de collège au moment du brevet, et lors de la première épreuve du bac en 1re, le français est au centre des programmes de la réforme Blanquer, qui vise à améliorer le niveau d’expression des élèves. 

Alors que l’édition 2022 du bac est la première à s’être tenue dans son intégralité et que les polémiques sur le niveau de langue des lycéens se sont succédé après les épreuves, l’occasion nous est donnée de revenir sur ce qui fait la richesse de la langue et de la culture française, à travers l’évolution de cette discipline. 

En effet, Averroès e-learning accompagne depuis plus de 20 ans, les collégiens et lycéens scolarisés dans les lycées français de l’étranger, où l’excellence est prônée…et visée ! 

Sommaire 

1 – L’enseignement du français et ses enjeux

2 – L’enseignement du français au collège

3 – L’enseignement du français au lycée

4 – Quels accompagnements en français propose Averroès e-learning ?

1 – L’enseignement du français et ses enjeux

Qu’il s’agisse de comprendre un énoncé de maths, rédiger une composition d’histoire-géographie, réussir une dissertation de philosophie ou encore écrire une lettre de motivation pour Parcoursup, le français est partout présent. Sa maîtrise, essentielle.

Matière centrale des apprentissages dans notre système éducatif, le français ne se résume pas à l’épreuve du bac en première. Les cours ne servent pas uniquement à acquérir la méthode du commentaire de texte en français. Le français, du collège au lycée, et dans le supérieur, constitue le socle commun à toutes les autres matières. 

Pourtant, certains élèves prennent la discipline en grippe et rencontrent des difficultés, parfois lourdes. Les lectures imposées pour le brevet ou le bac de français découragent. Mais comme dans les autres matières, un bon prof et une bonne méthode pédagogique permettent de trouver d’autres portes d’entrée en français et de s’améliorer. 

2 – L’enseignement du français au collège

Le système éducatif est confronté à un double problème en français. D’une part, les collégiens  cumulent des lacunes : 45% d’entre eux ont des difficultés de lecture. D’autre part, les élèves du collège consacrent beaucoup de temps à l’écriture (et la lecture) sur les réseaux sociaux où la rédaction est abrégée et phonétique (“PK”, “Kicé”). 

En classe de français, les élèves travaillent la compréhension en lecture, compétence transversale qui sert non seulement pour l’histoire-géographie mais aussi pour la lecture des consignes dans les matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie, SVT). 

Au collège, les élèves vont aussi renforcer leurs connaissances en grammaire, en orthographe et en conjugaison. La dictée à l’épreuve de français du brevet est difficile et souvent mise de côté par les élèves parce qu’elle compte pour 10 points sur 100 seulement à l’examen. Attention toutefois, la question de grammaire compte pour 2 points à l’épreuve du bac oral de français.

3 – L’enseignement du français au lycée

La réforme du bac a modifié en profondeur les programmes y compris ceux de français. C’est le grand retour de la leçon de grammaire aussi bien en cours de français seconde qu’en cours de français première. À tel point que l’épreuve d’oral du bac de français prévoit une question de grammaire sur deux points. Le candidat doit dépasser la méthodologie de la décomposition grammaticale « à l’ancienne » et démontrer comment la grammaire, transformée en outil littéraire, renforce l’intention de l’auteur.

Les cours de français seconde marquent l’entrée dans la littérature, avec la découverte des mouvements et courants littéraires, l’étude de la langue, de son évolution, celle des idées (etc.). La lecture est encouragée dès la seconde à travers la lecture d’œuvres intégrales pour les quatre genres étudiés pour le bac de français : le roman et récit, le théâtre, la poésie et la littérature d’idée. En effet, la maîtrise de la lecture est essentielle pour répondre aux attentes des formations du supérieur. Sont ainsi abordés les grands thèmes et enjeux de société, comme la place de la femme dans la littérature et dans la société ou encore les évolutions sociales… 

La classe de première est une classe à enjeu, puisqu’elle s’achève sur le tant redouté bac français et ses deux épreuves : écrit et oral. Qui ont subi de profonds changements à la faveur de la réforme du baccalauréat. Deux types de commentaires sont désormais au programme : le commentaire composé, réservé aux épreuves écrites et le commentaire linéaire (ou analyse linéaire) pour les épreuves orales. Si les deux exercices répondent à des méthodologies différentes, ils peuvent être source de confusion pour les élèves.

De la même manière, l’œuvre choisie de l’oral du bac de français reste un concept assez flou pour les élèves. Réservée à la seconde partie de l’examen, il s’agit d’une œuvre intégrale (et non un extrait de texte) dont l’élève doit justifier le choix de manière personnalisée (et non en faire l’analyse stricto sensu). 

C’est donc un nouveau type d’exercice à l’oral. L’objectif est de permettre à l’élève de manifester sa personnalité à travers un support littéraire. La formule est d’autant plus intéressante qu’elle rapporte 8 points (sur 20). En clair – pour les réfractaires au calcul – c’est pratiquement la moitié de la note d’oral !

En terminale, les élèves sont confrontés au Grand oral, une des innovations majeures de la réforme Blanquer. L’épreuve du Grand oral nécessite pendant l’année de définir deux questions sur les deux enseignements de spécialité, et de préparer une réponse argumentée à ces deux questions. Cette épreuve évalue principalement la qualité de l’expression orale et la capacité à tenir une tenir une conversation soutenue et argumentée.

4 – Quels accompagnements en français propose Averroès e-learning ?

Nos professeurs de français, tous enseignants et formés au soutien scolaire en français peuvent vous aider à progresser, à perfectionner vos méthodes et votre rédaction, et à tirer le meilleur bénéfice de vos cours de français au collège, au lycée et dans le supérieur.

 Comment fonctionnent les cours en ligne d’Averroès ?

Chaque professeur construit une progression pédagogique sur un cycle de 6 à 8 semaines pour le suivi hebdomadaire. Nos stages intensifs se déroulent sur 5 à 6 jours selon le niveau. Nos petits groupes sont formés sur-mesure en fonction des besoins des élèves.

Les professeurs préparent des synthèses de cours sur les éléments clés des chapitres. Les points difficiles du programme sont revus. Les lacunes sont travaillées avec des exercices organisés en ordre croissant de difficulté. Toutes nos corrections sont individualisées. Les plannings sont construits en fonction des disponibilités des élèves. Des bilans individualisés sont envoyés à chaque fin de cycle afin de baliser les progrès réalisés et les objectifs pour le cycle suivant.

Qu’en pensent les élèves d’Averroès e-learning ?

“Le stage de pré- rentrée s’est très bien passé, l’enseignante Mme Forester expliquait bien et ceci a permis de bien revoir les classes grammaticales, la conjugaison… Ces 6 séances ont permis de reprendre confiance avant la rentrée et de connaître les points à améliorer. Très bonne organisation.” 

(Stage français – 4ème pré-rentrée)

“Les cours de littérature ont été décisifs dans la scolarité de ma fille qui vient de terminer son année de seconde. Elle a fait d’énormes progrès tant en méthodologie qu’en acquisition de connaissances. Elle est désormais motivée et a pris confiance en elle. Cela est très bénéfique pour la préparation du bac qu’elle passera l’année qui vient.”

(Français – Seconde)

“Mon fils a trouvé le cours très utile. Il l’a aidé à se remémorer les notions de seconde et à approfondir la méthodologie pour la réalisation du commentaire et de la dissertation. Le professeur, Kevin, a réussi à trouver la motivation nécessaire pour tirer le meilleur parti du cours.”

(Stage français – Première – Pré-rentrée)

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