Noël : tour d’horizon des traditions de nos élèves à l’étranger12 min read
Reading Time: 7 minutesQui dit Noël, dit 1er bulletin ! Mais aussi cadeaux, chocolats et autres réjouissances familiales. Mais d’où vient cette fête ? A-t-elle le même sens en Norvège, en Inde ou en Allemagne ? Découvrez quelques-unes des grandes traditions de nos élèves des lycées français de l’étranger.
Par Victoire Quinet, chargée de communication
Quand arrive le moment de préparer Noël, c’est tout un protocole : décorer le sapin, boire du chocolat chaud, écouter l’hymne de Mariah Carey, une liste loin d’être exhaustive !
Mais vous pourriez être étonnés par certaines traditions autour des fêtes de Noël à travers le monde. L’occasion pour Averroès e-learning de vous inviter à découvrir certaines traditions de nos élèves dans un mini tour du monde.
1 – Quelle est l’origine de Noël ?
Des origines romaines
De quand date Noël ? De la naissance de Jésus-Christ ? Et bien non puisque dès le premier siècle avant J-C, on célébrait déjà à Rome le culte de Mithra le 25 décembre.
Divinité antique perse, symbole de lumière et de soleil, cette figure était très respectée par de nombreuses civilisations de l’époque.
Son culte fut importé à Rome par les légionnaires romains qui souhaitaient profiter de sa lumière pour faire renaître la nature le jour du solstice d’hiver.
Ce culte sera remplacé par la fête de la Nativité (Noël), dès le 4ème siècle après J.C, à la faveur de la christianisation progressive des pays européens.
Mettant à profit la valeur symbolique de cette date dans nombre de cultures, le pape Libère instaure, en 354, la fête du 25 décembre comme le début de l’année liturgique. Cette date devient également la date « officielle » de la naissance du Christ, ce “soleil de justice”.
D’où vient le père Noël ?
C’est au Moyen-Âge que l’Église canonise un personnage des fêtes païennes : Saint-Nicolas. Ce riche évêque turc avait l’habitude, pendant la nuit, de distribuer des cadeaux et de la nourriture aux plus pauvres.
La figure du Père Noël telle qu’on la connaît aujourd’hui est un mélange entre Saint-Nicolas et Juleniss, un lutin à barbe blanche et vêtu de fourrures rouges, qui appartient au folklore scandinave.
Quant à son image, elle nous vient de l’illustrateur Haddon Sundblom qui dessine le personnage pour les publicités de Coca-Cola en 1931 en rouge et blanc.
Noël en Allemagne : à chacun sa couronne de l’Avent
En Allemagne, Noël se dit Weihnachten et signifie nuit sacrée, en référence à l’époque du paganisme germanique où l’on organisait des fêtes sacrées les nuits d’hiver autour du solstice.
Après les cours, les élèves du lycée français de Munich vont pouvoir profiter de l’ambiance des festivités, avec l’ouverture des marchés de Noël qui investissent peu à peu les places des villes et des villages. Nul doute qu’ils y dénicheront le nécessaire à la fabrication de la couronne de l’Avent.
Traditionnellement, chaque famille allemande fabrique sa propre couronne de Noël décorée de 4 bougies, allumées successivement à chaque dimanche de l’Avent. Les plus gourmands remplacent les bougies par 24 sachets de bonbons qui seront dégustés chaque jour.
Noël en Espagne : dans l’attente des Rois Mages et du “caga tio”
Les élèves des lycées français d’Espagne guettent l’arrivée des Rois Mages jusqu’au 6 janvier, jour férié connu sous le nom de “jour des rois”. En effet, même si le Père Noël gagne en popularité, le pays tient à ses croyances catholiques dans lesquelles traditionnellement, ce sont les Rois Mages qui apportent les cadeaux aux enfants.
Certaines régions du pays, comme la Catalogne, ont également des traditions qui leur sont propres, à l’instar du « caga tio” ou “bonhomme qui défèque” en français. Le héros de cette tradition est une bûche creuse installée au cœur du foyer que les enfants s’amusent à habiller. Le soir du réveillon, les enfants tapent dessus avec des bâtons et chantent des chansons jusqu’à ce que des cadeaux en sortent.
Noël en Estonie : tous au sauna !
Les élèves du lycée français de Tallinn en Estonie le savent : l’hiver y est long et froid. Il est donc de tradition en Estonie de se rendre au sauna avant l’office de Noël pour passer un moment en famille au chaud. Le 24 au soir, le boudin noir est l’incontournable du repas et est souvent présenté en apéritifs. Pour le plat principal, la tradition veut que l’on serve du porc accompagné de choucroute. Pour finir, les tables se couvrent de kringle, une brioche tressée à la cannelle et dessert typique du pays.
3 – Les traditions de Noël en Asie
Noël en Inde : le manguier et le bananier pour sapin
En Inde, le sapin ne fait pas vraiment partie de la végétation locale. Les manguiers et les bananiers, si. C’est pour cette raison qu’on les retrouve en lieu et place du traditionnel sapin. Pas de doute : les élèves du lycée français international de Pondichéry mettront du cœur à l’ouvrage dans cette décoration.
Noël au Japon : un moment pour se retrouver
Au pays du soleil levant, Noël n’est pas vraiment une fête populaire. La raison ? Elle ne s’inscrit pas dans la culture religieuse du pays. Ce n’est donc pas un jour férié ! Au Japon, le 25 décembre est simplement l’occasion de se rassembler en famille autour d’un bon repas.
Noël en Corée du Sud : une fête qui se popularise
Comme au Japon, la Corée du Sud ne célèbre pas Noël. Cependant, les élèves du lycée français de Séoul ont pu admirer de nombreuses illuminations dans la Capitale. Les décorations de Noël font fureur dans le pays où elles symbolisent le romantisme à l’occidentale.
4 – Les traditions de Noël en Afrique
Noël en République Populaire du Congo : les soirées musicales organisées par l’église.
Les élèves du lycée français Charlemagne Pointe-noire du Congo n’auront peut-être pas de neige pour les fêtes mais cela ne les empêchera pas de profiter d’un très beau réveillon à l’église.
Très importante au Congo, la soirée du 24 décembre est l’occasion pour les églises d’organiser des messes musicales avec 5 ou 6 chœurs et une pièce de théâtre sur la Nativité.
Traditionnellement, la programmation reprend quelques passages de la Bible, comme la création du monde, le Jardin d’Éden de la Genèse et s’achève sur le mythe du roi Hérode. Le lendemain, les familles se réunissent autour du pimenté poulet moambe, le plat national congolais.
Noël en Ethiopie : rendez-vous le 7 janvier
Les élèves du lycée franco-éthiopien Guébré-Mariam devront s’armer de patience : la tradition veut qu’on ouvre ses cadeaux… le 7 janvier ! En effet, la majorité des Éthiopiens suivent l’ancien calendrier julien et célèbrent donc Noël plus tard.
Traditionnellement, les familles se rassemblent ce jour-là autour d’un ragoût accompagné de légumes.
5 – Les traditions de Noël en Amérique
Noël dans le quartier de Dyker Heights, New-York.
Les festivités ne manquent pas dans la ville qui ne dort jamais. Ce ne sont pas les élèves du lycée français de New-York qui vont nous contredire.
En effet, si vous ne savez pas quoi faire en famille pendant les fêtes, nous vous conseillons de faire un tour au quartier de Dyker Heights, devenu avec ses illuminations, une destination incontournable de Noël. Certaines guirlandes sont même synchronisées avec des musiques de Noël et proposent un concert de lumières, un enchantement pour petits et grands !
Noël au Canada : la parade du Père Noël
Le Canada vit au rythme des parades de Noël dès la fin novembre. Dans les rues des grandes villes canadiennes, on peut ainsi assister à de nombreux spectacles, jusqu’aux plus sophistiqués, à l’instar de représentations du célèbre ballet Casse-Noisette. De quoi ravir nos élèves des lycées français de Toronto et d’Ottawa !
C’est peu dire que le père Noël est très attendu dans les foyers canadiens, où se mêlent tradition française, britannique et américaine. À la veille de Noël, les enfants laissent un verre de lait et des biscuits sur la table à manger pour remercier le père Noël et lui redonner des forces pour sa longue tournée de cadeaux.
Noël en Amérique du Sud :
En Amérique du Sud, le début des périodes de Noël coïncident avec les grandes vacances scolaires. Au Mexique, les célébrations des fêtes de fin d’année s’étendent sur près d’un mois, mais c’est entre le 16 et le 24 décembre qu’elles sont le plus intenses. Au cours de cette semaine, se multiplient jeux de pinatas, représentations théâtrales et messes catholiques.
Noël en Argentine :
Quand sonne minuit le 24 décembre, les grandes villes d’Argentine sont éclairées par des pluies de feux d’artifices qui embrasent le ciel. De quoi ravir les élèves du lycée franco-argentin de Buenos Aires. Dans les rues commerçantes, les vitrines sont parées de mille guirlandes et lampions. À Buenos Aires, sur la place des Nations Unies, le traditionnel sapin de Noël est remplacé par des arbres en matériaux recyclés.
Noël en Colombie :
Pour les élèves du lycée français de Bogota, les festivités commencent le 7 décembre avec El dia de las velitas ou le jour des petites bougies. Ce jour-là, les Colombiens déposent bougies et lanternes en papier devant leur maison et dans la rue pour célébrer la Vierge Marie. Une journée féerique qui correspond bien à la magie de Noël.
6 – Besoin d’un stage de Noël ?
Les vacances scolaires de Noël sont là : le bon moment pour faire un point sur ce premier trimestre déjà achevé.
Au collège :
En quatrième, les stages consolident les fondamentaux et permettent d’acquérir des savoir-faire pour cette dernière année sans examen.
Les élèves de troisième se concentrent durant leurs stages sur la préparation aux épreuves du brevet en mathématiques et français avec des sujets types brevet.
Au lycée :
En seconde, les stages intensifs sont l’opportunité de combler ses lacunes ou d’approfondir ses connaissances en mathématiques, français ou physique-chimie afin de pouvoir choisir ses spécialités de première en connaissance de cause.
En première, l’objectif est double : soigner ses notes de contrôle continu à travers un travail régulier en spé maths, physique-chimie, et SES, ainsi que se préparer à l’épreuve du bac de français en consolidant méthodes et connaissances pour pouvoir traiter les sujets de commentaire composé ou de dissertation.
À deux mois et demi des épreuves de spécialité, les élèves de terminale doivent consolider les méthodes et les connaissances manquantes. Chaque épreuve étant coefficient 16, le travail sur les chapitres traités depuis la rentrée et les entraînements sur des sujets de type bac est indispensable. En philosophie, le stage permet de travailler la méthodologie et d’approfondir ses connaissances.