Dans la peau d’un étudiant en bachelor d’école de commerce7 min read

Il y a 3 ans à l’approche du bac, j’étais en Terminale et je passais mes concours pour entrer en Bachelor d’école de commerce. Aujourd’hui étudiant en dernière année de Bachelor à TBS Education, je reviens sur mon parcours. À quoi pouvez-vous vous attendre en bachelor d’école de commerce?

1 – Intégrer un programme, la 1re étape!

Jusqu’à mon année de terminale, je n’avais jamais été confronté à un concours. Celui-ci me mettait une pression particulièrement importante car non seulement c’était le premier auquel je participais, mais il allait également avoir des répercussions sur toute ma vie étudiante et professionnelle.

Après avoir découvert l’ambiance de l’école lors des journées portes ouvertes, les séances de préparation aux concours m’ont permis de comprendre les attentes du jury. Cette étape était essentielle, d’autant plus que je n’avais jamais passé d’oral d’admission auparavant. Pas d’épreuves écrites cette année là en raison du COVID. Le concours comportait donc uniquement deux épreuves : le dossier et un oral d’admission.

Le jour J, bien stressé, j’ai été confronté au classique duo du méchant/gentil. L’un était un professeur de l’école, l’autre le dirigeant d’une filiale d’Airbus. L’entretien a démarré par des sujets en lien avec le contexte économique actuel ou ma culture géopolitique. Peu à peu, les questions ont porté sur mes motivations pour intégrer l’école, mon expérience et mes centres d’intérêt. De l’interrogatoire initial, l’entretien s’est transformé en un échange plus ouvert à mesure que le stress se dissipait.

« Si je peux donner un conseil, c’est d’illustrer vos propos par des exemples concrets, de préférence issus d’une passion qui vous anime. Parler de sa passion confère une nouvelle dimension aux paroles, plus claire, plus engageante et plus révélatrice. Le jury découvre ainsi une nouvelle facette de votre personnalité, et vous serez naturellement convaincant. »

Les concours ont été suivis d’une attente interminable jusqu’au verdict. Et lorsque Parcoursup a finalement annoncé les réponses des formations, j’étais admis ! Désormais, il ne reste alors plus qu’à réussir le bac, dernière condition pour intégrer le bachelor l’année suivante.

2 – En 1re année, la découverte!

L’entrée en B1, marque le début de la vie étudiante et dévoile un monde d’opportunités et de changements significatifs. Dès les premiers pas dans les nouveaux locaux, le ton est donné : place à la proactivité. Comparativement aux années lycéennes, je découvre un cadre bien plus propice à mon épanouissement académique. Chaque étudiant, souvent animé d’un esprit compétitif débordant, s’immerge avec détermination dans le parcours académique qui l’attend. Certains ont traversé le globe pour rejoindre l’école, et tous sont conscients que le coût financier du Bachelor exige une détermination sans faille.

“Le vrai plus du bachelor, ce sont les opportunités exceptionnelles qu’il nous offre. Au travers de rencontres passionnantes, nous développons un réseau qui booste notre future carrière” (Alexandre CAESTECKER, Chef de Projet chez Collins Aerospace et étudiant de Bachelor à TBS Education)

Les infrastructures, à la pointe de l’innovation, sont conçues pour favoriser le travail d’équipe. Nos  professeurs, souvent des professionnels du métier, sont chefs d’entreprise, juriste, expert-comptables ou cadres de grande société. De ce fait, ils proposent une approche concrète des enseignements. De plus, nous devons nous aussi les évaluer, ce qui favorise une amélioration continue des contenus et des méthodes d’enseignement.

L’apogée de notre 1ère année en Bachelor est le Business Game. Durant plusieurs jours, des équipes concurrentes s’affrontent autour d’un marché spécifique. Il faut alors établir des stratégies, allouer des budgets, et définir les niveaux de production en appliquant concrètement les concepts étudiés tout au long de l’année. Au départ, la tâche semble plutôt facile. Mais au fil des jours, la fatigue, le stress et l’impatience augmentent, les esprits s’échauffent et des conflits  émergent. J’ai beaucoup appris de cette expérience, en particulier sur les difficultés du travail en équipe.

3 – L’expatriation en 2ème année

A l’issue du 1er stage et sur la base de nos résultats de 1re année, la B2 ouvre les portes d’une aventure internationale sans pareille : l’expatriation. Cette expatriation se fait dans le cadre d’un échange académique au 2ème semestre. Pour moi, c’est HEC Liège en Belgique.

L’immersion est totale, puisque je m’installe dans une colocation sur le campus. L’anglais, jusqu’alors langue étrangère, est rapidement devenu ma langue de pensée naturelle. En six mois d’immersion, j’ai réalisé des progrès fulgurants, surpassant de loin mes années d’anglais au collège/lycée. 

“Mon expat à Helsinki, avec son cadre, ses soirées, ses rencontres et ses cours innovants, c’était de loin la meilleure expérience de ma vie. J’ai acquis une grande ouverture d’esprit en découvrant cette culture fascinante” (Camille Baron de Montbel, chargée de marketing digital chez Facilitycert et étudiante de Bachelor à TBS Education)

L’expatriation c’est perdre tout repère pour s’immerger dans une culture inconnue. C’est découvrir une nouvelle vie et se redécouvrir soi-même. Comprendre ce qui est réellement important pour soi, et prendre une bouffée d’oxygène loin du cadre de la vie quotidienne. Nous sommes tous revenus de notre Erasmus changés à jamais. C’est pourquoi, si l’opportunité d’un Erasmus se présente un jour, je vous conseille de la saisir, et de la vivre à fond.

4 – Se spécialiser en 3ème année

De retour de France, et après la déprime de retour d’expatriation, place à ma 3e et dernière année.

C’est le moment où chaque étudiant se spécialise. Les possibilités sont nombreuses et permettent de se construire un parcours académique unique répondant à ses aspirations professionnelles. Pour ma part, j’ai opté pour le développement commercial, une spécialisation exigeante mais ô combien enrichissante. En effet, elle s’effectue uniquement en alternance.

C’est pourquoi cette année marque le passage à une nouvelle étape, celle de l’entrée dans le monde professionnel. Le rythme soutenu de l’alternance, alliant études et expérience en entreprise, nous prépare à relever les défis du monde du travail. Toute la difficulté du cursus réside dans la capacité à switcher en permanence de sa vie pro à sa vie d’étudiant tant sur les deadlines que sur les travaux eux-mêmes.

Alors que nous approchons de la fin d’année, tous les étudiants de la filière se préparent pour la suite. Armé d’un bachelor/licence, la majorité d’entre nous souhaite continuer en alternance pour valider un master en programme grande école. Nous y rejoindrons les élèves de prépa.

Si vous aussi vous souhaitez intégrer une école de commerce, il est possible de candidater à plusieurs écoles via un seul concours. Les 2 principaux sont le concours SESAME (donnant accès à l’ESSEC, l’EmLyon, NEOMA, etc) et ACCES (donnant accès à l’IESEG, etc). Pour vous donner toutes les chances, nous proposons des préparations aux concours et aux oraux d’admission. Découvrez-les ici !